Rondes de flèches de fer
Soulevant chaque poids insignifiant de sens
Voici que votre œuvre masque les collines
D’anciens moulins dont la mémoire
Est poudre telle farine sans destin de pain.
A votre bras de toile, aucun vent ne s’agrippe
Et le piège structure par l’éphémère
L’élan gris sur l’élan des regards.
Bientôt, des foyers aux sols vagabonds du sol
Vont accueillir les nouveaux privilégiés des collines
Tandis que la corde de la fenêtre que j’occupe
A l’horizon de souvenirs se dressera
Toujours en silence sur le lendemain d’instants passés.
Et pourtant quand je vous vois, ici,
Derrière ces carreaux qui ont la transparence et le reflet
A n’être pas les miens, de mon silence comme du leur, je me vois.