D’aimer 4 – La confiance


La peur parlait de respect.

Elle avait établit ses lois

Etouffant les rêves

En rires moqueurs

A ce que chacun est pour l’autre.



Puis, le souffle de quelques mots

Différents comme tous

Ont offert le repos et comme on déploie

La couverture des étoiles,

S’est étiré le sourire de la confiance.

Importance du doute


Que dire des nuages blancs sur ciel bleu et que nous disent -ils de leur légèreté faite d’essentiel ?

D’ici, la confiance en l’oubli fait taire le doute. Mais elle est grossière tandis que la mémoire cherche toujours le mot juste mais finit aussi par ne trouver que son doute.

On finit par vivre, confus, sous tous les cieux sans qu’aucun ne soit important.

La liberté (2)


Des labyrinthes que sont les paradoxes, en guise de chemins de vie, s’offre autant de sorties qu’il est de sentiers.

L’orientation est souvent un savoir qui ne se dit pas, celui qu’on applique inconscient, celui qui ne redoute pas la nouvelle chance qu’est l’impasse, celui de la confiance qui nous offre jusqu’entre nos murs la liberté.

La confiance (2)


La confiance est solitaire et s’offre comme le silence. Elle est comme l’éponge blanche du ciel qui lave le matin. Elle est un reflet de beauté : simple et nue. Elle salue le repos et invite le bonheur sans l’obliger. Elle calme les rêves sans les dévorer et murmure ses mots de quiétude aux étoiles.

La confiance (1)


Le premier souffle du jour caresse la conscience. Le silence s’endort dans les bras de la lumière. Les ombres parlent du souvenir de la nuit. Elles menacent de leur mots noirs la tentation paresseuse. Le temps reprend sa course en cherchant le rythme de ses pas que semble lui dire la tourterelle cachée qui salue le soleil. Un sourire en guise de bonjour pour rien ou pour tout, au moins pour soi. La journée peut s’étirer.

Lis vers l’hiver


Illustration : Svetlana Sirenko (droits réservés)

Illustration : Svetlana Sirenko (droits réservés)

 

Par quelles amarres, à quel port et de quelle époque s’accrochent les maisons injuriant la transparence du temps en couleurs comme timbre d’un cri de vie ?

 

Tourbillon de l’instant jetant sa force centrifuge sur les murs gardiens des mystères de chacun, en italique inversée, on devine les trésors jaunis des placards du fond des ombres.

 

Tandis que la brise de demain balaye la poussière dans la poubelle d’hier, jouant du ciel et d’un arbre éteint aux feuilles de plumes engourdies, la lune chante sur ces violons. Ces cordes de briques, de bois et de terre jouent en nostalgie.

 

Paradoxe du vent qui souffle dans l’oubli tout ce qui s’accroche sur les larmes qui font la survivance de tout ce qui est mort. En guise de réponse apaisante, c’est au crépuscule qu’on célèbre la lumière pauvre et froide en vernis et en pigments.

 

En robe de silence et de constance tel galet sans autre âge que celui de l’éternité, ton chien te suit en patience guidée par sa confiance sans condition et ne traite ainsi le temps qu’en sa présence.

 

Que regardes – tu dans l’invisible qui te fouette ? Crois – tu que la vie est toujours pour demain ?