Poète jardinier des regrets, qui n’a su parler de ses marguerites sans les effeuiller et qui chante sa rose et ses pétales que les ailes de l’ange que tu es, pour chaque plume, habillent de la lumière de caresses sur le sommeil de ton amour.
Rebond de rêve dans ton regard de promesse fait de pépites de sourire de lune, d’éclat de jade et de poussières d’étoiles que nul joaillier qui ne sait tailler mot ne peut en faire trésor d’amour, souvenir de parfum de lendemains gardés en secret de brume même évaporée, il grave la cicatrice des pierres.
Fleurs renversées, pierres blessées par la constance prétentieuse d’espoirs, enfin coule l’ambre en rivière de soleil éclairant nuits et saisons. Patience de langueur, bousculades d’erreurs, peu importe que l’éternité meure.
Légère est l’heure de celui pour qui les saisons se font instant et qui sait l’unité du ciel et des terres pour devenir enfin semeur de sa couleur.