Ce matin comme un oubli,
Le ciel est un fantôme endormi
Que je traverse comme mon esprit.
L’invisible présence de mes pas
Traverse des heures éparpillées
Sur le sens du monde
Et chaque pas rencontre un sens
Qui demande sa direction
Sans savoir la destination.
Autant de silences pour chemins
Qu’empruntent chacun de mes pas
M’amènent en un éclat de surprise,
Inattendu par l’oubli
Qu’offre la brume
Sur l’éternité de l’instant,
A la transparence de la lumière
Et ses reflets de couleurs
Que je souffle sur les poussières de l’horizon.