L’espoir aussi vaporeux qu’un nuage
Exprime son désir avec la force de la pierre
Tandis qu’elle n’exprime que le silence du temps
Jusqu’à dire celui que personne ne sait.
Le ciel se partage dès le matin
Et, au fil des heures, les regards se croisent,
Formant autant de nuages
Que de pluies nous ramenant au langage de la pierre
Pour que s’éclaircissent à nouveau quelques bribes de rêves,
Ici ou là, devenues souvenirs
Et devenant encore souvenirs à venir de nous que l’oubli menace
Et qu’on écrase par quelques mots de patience
Sur tous les mots qu’on oublie de dire.
Aussi légers soient-ils, nos souffles
Font la brise caressante du ciel partagé.