Il n’est sur le monde de vision stéréoscopique profitable.
A l’inverse de chaque traînée d’avion, qui toutes s’inscrivent sans relief, certaines de leurs caps sur le rêve qui masque les étoiles par un savoir (un seul comme soleil), la pensée unique de chacun lancée comme flèche sur tous, même habillée de chaleur caressante digne de doux printemps, ne peut être louable de crédibilité. Il est déjà trop de mensonges, trop de filtres de lumière, pour qu’apparaisse une seule vérité sur la réalité. L’évolution en témoigne grâce mais aussi malgré nous. Il est un tout pour multiples langages.
De ces mélanges, naît parfois un arc-en-ciel. Pour tous, extase de la surprise suivi du silence de l’enfance que l’on fait taire comme le cris du réel. Notre survie est – elle un mensonge de transparence ? Le spectre décomposé de la lumière n’est – il qu’une magie de conscience ?
La certitude voudrait s’inscrire en éternité. Pourtant, même si nous manquons de temps, un jour chacun en aura mais n’aura plus rien que cela.
Hiérarchiser consiste à juger. Juger consiste à condamner. Des deux parties, une gagne tandis que l’autre perd. Ce qui est perdu pour tous est alors la part d’humanité inscrite à jamais dans le passé qui s’étire en silence hurlant sur chaque matin.
Je préfère, et le dire est peut – être déjà de trop, dans ma quiétude et sans me mentir sur quelques paroles plus légères que le vent, chercher des mots de nuages qui n’auraient pas encore franchi la ligne d’horizon.
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