Les murs d’un monde


Éclairés par mon lampadaire
Ou par le phare des jours,
Les murs qui voyagent
Des secondes vers les instants suivants
En scrutant les nuages de ma fenêtre
Et mes vers sur leur mur de papier,
Me protegeant de tous les temps
Offrent leur empreinte du temps
Pour parler de l’ignorance
D’hier que je ne connais pas
Et pour partage,
J’offre à mon tour mes rides et mon silence
Qu’ils garderont en eux, plus profond qu’un mystère,
Tel un oubli qu’on ne sait pas,
Pareil au monde que je croise
Et qui marque mon corps
Sans savoir ce qu’il est.