Nul ne peut regarder le soleil en face.
Nul ne le peut et tout le monde le sait.
Celui qui regarde le soleil
Comme on se regarde franchement,
N’est autre qu’un trompeur de la vérité.
Il la défie pensant, aveuglé,
Que tout l’univers n’y voit que du feu.
Pourtant, tout le monde sait qu’ainsi
C’est toi qui ne vois rien
Et que tu ne peux qu’imaginer.
Tu confonds, toujours aveuglé,
Savoir et croyances.
Au final, c’est ta croyance
Qui devient aveuglante.
Mais la vérité ne se pervertie pas.
Tu n’as pas les yeux de l’aigle
Et face à ton désastre de prétention
Et de peur du regard des autres sur toi,
La lumière ne te donne aucune grâce
Et ne te rend aucune dignité
Et tu grimaces à la lumière avec un sourire de mensonge.
Toute lumière fait de l’ombre
Et tu fais silence de la tienne
En te la justifiant sur la bêtise du monde
Que tu incarnes pourtant
En ridicule incohérence
De celui qui a le plus besoin de tolérance
Et qui en donne le moins.
Même le coq qui te ressemble,
N’ose défier l’éclat tant il sait
Qu’il n’est pas à sa hauteur
En dépit de ses fastueuses couleurs.
Il te reste, comme espoir de marins,
A comprendre les étoiles…