Enfin vivre


Photographie : Marion Gay, tous droits réservés.

Un reflet de jour tire la frontière jusqu’en l’instant.

Le courant de la vie s’étire dans le sommeil

Et guetté par l’aiguille du cyprès qui compte l’éternité

Et sous les pins qui scrutent au loin les lumières de l’invisible

Comme on regarde son rêve bruyant comme la lune,

Dans la maison aux rideaux d’oubli

On ne sait plus rien des limites du jour

Pour enfin le vivre.