Impression mordante


Le givre dévore le monde
Et sa morsure blanche et statique
Aussi robuste que la pierre
En mon regard
N’est que subterfuge de l’instant
A mes mains
Comme les cris quotidiens
D’un monde qui n’a faim
Que du regard de l’autre.
Puis du monde à ce qui nous dépasse
L’éclat quotidien nous éclaire
Pour faire de l’oubli
Le nôtre.