A la recherche d’un trésor, la nuit a fouillé les petits paradis clos délaissés pour le soleil du foyer.
Surprise par le matin, elle a fui en abandonnant les galaxies de pierres précieuses, faites de lumière, de froid et d’eau, répandues en poussière de lune.
Le soleil va les souffler pour les polir comme cristal de larmes avant que la nuit ne revienne pour tenter à nouveau de s’en emparer.
Le temps s’égrène en cavernes de tes oreilles endormies et s’écoule en transparence des heures.
Le temps est un voleur qui ne se dérobe pas.
Boris Sentenac 
Joli! Le temps nous fait la charité de quelques belles journées, c’est déjà bien: Un gentleman cambrioleur qui se révèle la nuit et masque les matins, Zorro peut-être, Arsène Lupin?…En tous cas, il t’inspire richement.
Longtemps après ce poème, mais bien avant que les poètes aient disparus quand même, je te remercie pour ton commentaire. Le temps est une inspiration infinie en poésie.
Joli poème. Le dernier vers est très inspiré.
Mieux vaut tard que jamais… merci beaucoup.
Les autres vers sont également inspirés, mais le dernier m’a particulièrement plu …