La vie s’enthousiasme en ses espoirs.
De son jardin d’étoiles elle goûte à toutes les lumières.
Et dans son euphorie elle se retourne alors vers la seule sienne.
L’éclat éteint les espoirs
Et la vie s’acharne en impatience.
La vie s’enthousiasme en ses espoirs.
De son jardin d’étoiles elle goûte à toutes les lumières.
Et dans son euphorie elle se retourne alors vers la seule sienne.
L’éclat éteint les espoirs
Et la vie s’acharne en impatience.
Après que la nuit eut versé ses larmes sous son voile de nuages,
Mon regard effeuille tous mes espoirs pour qu’ils soient nus comme les étoiles.
Sans pudeur et sans cris, comme un sourire à la moquerie,
Demain se lèvera sans caprice et satisfait du murmure du matin.
Sur le comptoir de la nuit
Sont répandus les sous
Pour prix d’espoirs
Et en rendu de monnaie
Brille une pièce de matin
Pour richesse du jour
Sur la table du rêve.
Le sucre glace sur le millefeuille des villes
Étaient la gourmandise du silence
Qui éclairait les cuisines avant de s’envoler,
Odorant, par les cheminées.
Au matin, les étoiles tapissaient
Le vallon et je m’étonnais
Qu’il y ait assez d’espoirs dans l’univers
Pour recouvrir le monde jusqu’à l’ignorance.
La patience faisait l’exception
Pour laisser la parole à l’insouciance
Et avant même qu’on en fût repu
La fonte refaisait les sanglots des rues.
La veuve noire étale ses pattes sur sa toile d’étoiles
Et patiente jusqu’au matin des constellations de larmes
Et d’ombre comme jeté de son regard multiple.
En injure au néant, il me reste ma page
Blanche comme la lune avec ses montagnes de mots
Que je donne aux fossoyeurs des espoirs.
L’hirondelles s’agrippe aux cordes tendues du soleil
Et s’envole loin en notes noires vers les couleurs
Qui ont glissé comme le reflet brûlant des longs rails
Qui se contractent telle une patience de promesse.
Le voyage s’offre toujours par tous nos chauds espoirs.
Comme chinant son espoir dans les étoiles, la lune s’est perdue. La voici cherchant son chemin en suivant les nuages. Se rassemblant, ils bavardent sur l’intruse puis en nuées, s’effondrent de leur fierté tandis que plus haut, silencieuse, la lumière s’est emparée de sa monnaie.
En pluie de lumière, l’amour s’écoule sur l’étang qui s’endort tel un marais en fermant sa paupière de nénuphars sur le jour qu’une des fleurs semble avoir inspiré, en lâchant un de ses fils brillant partit faire sa ronde et danser avec les ombres pour disparaître et laisser les étoiles en bavardage qu’on ne devine qu’à peine.
Demain, cette autre date qu’on prendra pour la même qu’hier parce qu’il n’y a qu’un soleil, d’une autre fleur de nénuphar, comme encore unique parole de chaque jour aveuglant le bouquet des espoirs passés, surgira l’astre tandis que le jour s’évaporera comme à chaque fois tel l’amour.
A Ana.
Le miracle ne serait qu’un enfer
Si les étoiles n’avaient de secrets.
Leurs éclatantes lumières
Qui transpercent le temps pour s’exprimer
Jusqu’ici et même ailleurs sont langage
De leurs promesses que nous entendons
En scintillement si riches d’espoirs.
Regards multiples chuchotant leurs songes,
Avec leurs mondes elles sont réalité
Et parlent en toutes saisons sur nos rêves.
Puisque ton sommeil est fruit d’univers,
Ferme enfin les yeux et apaise – toi.
Pétillantes d’espoirs, les étoiles s’effondrent en larmes sur les plaines qui s’éveillant à peine s’étirent sous l’aurore.
Puis, le jour exprime la réalité de toutes les beautés. Les pleurs s’évaporent en croisant alors les regards indifférents de tous ceux qui, se croyant libre chez eux, se contentent de leur propre cage dorée. Seuls quelques poètes s’imprègnent du langage des couleurs des terres sous les moqueries de bon sens et les sarcasmes moralisateurs des trop peu scrupuleux se justifiant de leur bêtise.
Au soir, les étoiles par leurs jours lointains apaiseront la brulure et parleront à nouveau en réconciliant la mort avec la vie en pétillant d’espoirs.
Le vent a soufflé laissant la terre comme neuve
Sous ses larmes d’étoiles devenues illisibles.
Puis le soleil, comme chaque jour, s’est levé
Sans même s’étonner de la lande qu’il éclairait.
Nul oubli, et après quelques spasmes de souvenirs desséchés,
L’astre à son zénith n’éclairait plus qu’en douceur et en savoir.
Place est faite à tous les espoirs
Qui scintillent à nouveau entre les jours
Forêt de vitres sur troncs de béton
Tous les reflets pour feuilles sont les remparts
Des regards éteints comme froids sur l’hiver.
Fabrique de souvenirs qui jamais
Ne s’inscrivent sur les feuilles vertes
Des printemps de sourires qui n’ont qu’été.
L’ordre est donné, et pour ton grand bonheur
La valeur du billet tant convoité
S’imprime sur la mort de tes hauts bois.
Il manque à la promesse de lumières
La chaleur que la nostalgie retient
Même pour ceux restés sous leur frondaison.
Paroles en reflets, reflets de paroles,
Echo de tes choix en guerre contre toi
Des espoirs sont nés de tes souvenirs.
Pourtant le temps n’existe qu’au passé,
Le présent meurt avant d’avoir été,
Ton avenir est une larme obligée.
Poussière d’étoiles sur sommeil de jardin,
Ses rêves sont piquants.
La lucarne regarde
Sa terre d’or dure,
Chuchote le foyer et
Se drape des toiles ridées de buée.
Nos mots s’endorment en leur lit de lumière
Sous leur couverture d’espoirs.
Les vagues inépuisables ne cessent de ranger leurs profonds secrets de toutes les origines. Elles sont les mots mystérieux d’hier prenant la couleur du vide vertigineux.
La nuit, le ciel ne dit que l’essentiel ponctué d’espoirs luisants.
L’horizon est la jonction du temps. Entre le passé et l’avenir, la falaise offre à mon regard la ligne du présent.
Chaque seconde que dit la mer au vent de l’éternité noire et ce souffle qui tente de lui couper la parole effritent ma roche.
Et de poussière en cailloux, transparent comme le temps, tombent des poèmes.
Étoiles d’automne en feu mourant, les saisons soufflent le vent qui emporte la jeunesse et ses souhaits passés. Un adieu pour un autre bonjour, pour d’autres étoiles qui gardent en secret le temps d’un hiver, l’espérance verte de demain.
Depuis la canopée du ciel, se présentant à tous en alternant l’éclat de leur regard sur le nord et le sud, les mots des étoiles sont comme les couleurs des saisons. L’instant adapte à celui qui le vit. Mais éternel, d’ici ou d’ailleurs, dès maintenant ou demain, l’espoir inscrit toujours pour tous son élégante lumière comme un poème sur sa feuille.
Faut – il que la lune soit veuve du rêve de son jour pour qu’elle soit la gardienne des nôtres ?
Faut – il que dans son silence de mort, elle soit le temps de l’expression d’autant d’espoirs brillants sur sa robe noire ?
La réalité des cieux se confronte à sa vérité de lumière. Si tu ne veux pas louper ta vie, sache – le et ne triche pas de l’une avec l’autre.
La nuit est Majuscule et point. la veuve du jour scintille de milliards de regards pudiques sur la mort, de milliards de larmes comme autant d’heures éteintes semblables aux bavardages qui remplissent chaque jour.
Le marin a jeté sur les cieux mystérieux son espoir.
Puis, il a dessiné son besoin avec les étoiles.
Il a vécu la découverte étrangère à son envie.
Puis, il a raconté ses voyages réduisant tous les espoirs.
Aujourd’hui les étoiles bavardent en un langage abandonné.
Elles brillent sur notre savoir comme l’espoir d’une fin de vie.
Le ciel a fermé sa paupière de nuages.
Son rêve éclaire sans ombre le matin qui sait le jour.
Le songe patiente comme un enfant soumis au temps
Et qui s’occupe en un ennui d’oubli.
Sonne midi.
Avec l’alphabet des étoiles promises
La poésie s’écrit sur la page des premières heures,
Se déclame du zénith au crépuscule et,
Au levé des tous les points scintillants
Qui ont fait nos phrases avant de les terminer,
Elle s’étale en silence de solitaire
Sur les ultimes espoirs mourants du vécu.
Le phare de l’horizon est comme une injure à la mort de la lumière que racontent quelques nuages perdus dans les heures tardives et au dessus des flots éternels. Ils semblent parler avec le sommeil de la mer.
Bientôt, le repos se couvrira de tous les espoirs inaccessibles et pourtant fidèles en promesses pour marins.
Le phare de l’horizon en une seule lumière sera alors majuscule, virgule ou point pour voyageurs lointains encore silencieux comme les cieux.
D’ici et de là – bas, dans la différence de chacun et l’indifférence de tous, dans l’alternance du feu, se croisent tous les rêves inconnus.
N’hésitez pas à consulter le site du photographe J2MC
Le phare qui dénoue dans la nuit
Son nœud éternel de lumière
Pare à la mort comme en son temps
Dieu en ultime éternuement
A craché ainsi toute sa vie
En postillons de rêves d’étoiles.
Tandis que la réalité
Est inondée d’une lumière qui
Eclabousse bien péniblement
Le plus grand de tous les mystères,
La vérité est éclairée
De la beauté de chaque espoir.
Les étoiles de la ville
S’étirent silencieuses
Et sont comme engourdies
Sur les rides mystérieuses
De la couverture des espoirs
D’horizons manqués.
Et quand les mots s’échouent
Sur le souvenir du départ
Et de son soleil de certitudes
Lui-même parti du port,
.
Il nous restera ça.
.
Ciel de suie
Comme vieux papier mâché
Sorti du coffre de l’enfance
Gardé par la poussière
En dernier rempart,
A l’ombre improbable
Des larmes d’étoiles
Evaporées en timide dignité
Par la lumière prétentieuse des hommes
Sur toutes les prières.
La solitude d’un dernier verre accompagne le silence des cieux de toutes fatigues. Les ténèbres se réveillent alors.
Apparaît le visage apaisant que nous admirions jadis des amoureux exilés. Pastille des jours brûlés, elle soigne leur mal par leurs regards la caressant et qui, comme bouteille à la mer, inspirent à chacun troublé un sourire perdu tandis que lumineuse elle aspire nombres d’espoirs tenaces mais lointains.
Masque de la nuit, la paresse de son mensonge d’éclat n’est que reflet d’ardeurs. Cachant les innombrables perles de vie, la mort croissante et pleine reste figée.
Comme s’il n’allait plus y avoir de lendemains, en point final des couleurs, et puisqu’il me reste à rêver à tes côtés, la lune épouse la solitude d’un dernier verre qui accompagne le silence des cieux de toutes quiétudes.
Marin sur rivages de tous dangers inconnus
Sur canine de mer, suffocant de jalousie,
L’eau perlée s’écrase lourde écorchée à nu
Par la lueur muette de tes fantaisies.
.
De vague en lame tu en oublies alors la mer
Qui admet tous tes zéphyrs et tait la douleur
Jusqu’à ne plus reconnaître l’embrun amer
Qui s’échoue sur les limons de toutes tes heures.
.
Fuite de nos regards pour quelques fugaces minutes
Abandon de ton vent en rêve de mauvaises brises,
De la corne, seul son souvenir te rend hirsute
Et vide le bonheur en son sens dans notre église.
.
Reflet d’un sourire brillant comme une belle parure
Le reflet n’a aucun écho, aucun parfum.
Il s’installe dans la solitude par la brûlure
Et écoule tous nos espoirs en sa propre fin.
Les flots embrassent la brise
Aussi légère que ton sourire
Lancé aux étoiles surprises
Et scintillantes de rires.
.
L’horizon s’est endormi
Sur les brumes de révolus destins,
Etalé, finement infini,
Sur tous les visages des lendemains.
.
La lune nous éclaire de ses mers
Et tandis que le mat siffle les cieux,
Pour se faire comme bonheur des terres,
Des chants nous ferment les yeux.
.
En miroir à notre essentiel
Le souffle se charge de promesses :
Irrésistibles gâterie de miel,
La berceuse est futile déesse.
.
Trop bruyante comme fuyant le silence
Parfaite dans ses vocalises séductrices
Le charme de la sirène est telle violence
D’artifices captivant jusqu’au sacrifice.
.
Alors pour saisir l’audace facile
Tu t’évanouis dans le bain de la torpeur
Eclaboussant l’amour tandis que ton idylle
Méprise dans son leurre ton bonheur.
.
Ses larges draps sur les fantasmes
Noient à cet instant ta vérité délaissée
Et fait de chacun de tes spasmes
Tes espoirs rendus tristes d’aimer.
De la pelouse souillée qui borde les murs des savantes lumières, un gardien de cimetière élancé dans l’oubli des saisons, droit comme une aiguille de cadran solaire, à jamais vert comme notre fauteuil improvisé, écoute de loin nos révolutions vaines du monde qui s’envolent, légères de notre jeunesse, dans sa caresse invisible et froide de l’hiver. Le silence de ce cyprès se confronte aux chants qui habillent la ruine cyclique de l’ombre de l’été passée de l’opulence verte à la nudité des branches implorantes. Le temps démontre encore ses réticences en nous aveuglant par la courte ronde du soleil pale semblant alors fatigué par nos discours ainsi écrasés. La ville, comme ayant repris son souffle avec les oiseaux pour ultime bonsoir lancé au jour, s’offre en déchirure comme poème de ratures. De mon silence, l’écho de nos bavardages me parle de ma solitude.
La nuit s’invite offrant quelques heures de dernières faveurs par injures d’ampoules. Trésor vainement caché des rides par volets fermés, rideaux tirés aveugles d’espoirs. Ma plume endormie, sourde et silencieuse de reproches de ses caresses réduites en souvenirs, prie les oiseaux qui s’écoulent sur mes joues.
Alors, la loi du règne des contraires pose son diktat puisque le jour s’est fait nuit. Maintenant l’appétit se fait nausée, les goûts et les parfums abandonnent leurs nuances et leurs différences faisant de mes émotions un reflet nu et juste mécanique. La vie perdure soumise à sa colère : mère perdue de cauchemars. Il reste la peur.
Tempête transparente, souffle coupé de plume, il est temps de bercer la Géhenne des mots pour éclater mes maux par la brûlure de la nuit. Que chante et vole l’innocente simplicité née de complexités ! Alors mon regard sera celui des oiseaux qui chantent haut à l’horizon comme prières lancées sur la fuite du néant pareille aux chants qui habillent la ruine cyclique de l’ombre de l’été, comme une insolence sur le malheur de l’oubli.
Plutôt que d’un manteau de corbeau digne des heures de fatigues, je m’habillerai de leurs cierges.
A lire aussi :
La mer te raconte ses souvenirs d’horizon qu’elle dit en ressac, confondant son éternité avec l’instant de tes soupirs.
Tandis qu’elle s’étale épuisée de souvenirs qui rident le sable d’espoirs agonisants, le tombeau de joies avortées n’ayant que faire de tes sanglots est frontière entre renoncement et volonté.
Tandis qu’elle recule refusant l’abandon, la fatigue la soumet à nouveau. Elle ne peut, en silence choisi, taire en mystère de flots ton désir d’îles transparentes d’ici.
Tes larmes d’étoiles s’écoulent sur le bassin de sanglots d’une vérité à jamais rendue sourde. Pourtant, à l’instant de la noyade des différences, tu vois le trésor de chaleur faire sa quiétude de l’horizon.
Vogue plutôt que de sombrer dans les paroles submergées puisqu’il te reste à vivre…
A l’inverse des étoiles, les rêves n’ont pas d’âge car ils s’évaporent en secret d’absence.
Quand la lumière écrase la lueur qui resurgira immuablement à la brune de silence telle que paire et impaire de balancier d’horloge, l’espoir se soumet à la chaleur étouffante. Expression du temps qui se promène en roi éphémère du zénith et qui se lit en ombre.
Puisque antagonistes, mon aurore sera ton crépuscule.
Dans mon regard, l’horizon est tel que le filet céleste du pêcheur de l’espoir d’un ailleurs. Mon salut est bien alors ton piège.
Accroché à l’inexistence d’un temps voulu, serment détrôné tu passes révolu pareil à ses phares d’inconnus qui ne savent pas, en rivalité écrasée sur le retour de leur secret et par eux-mêmes aveuglés, assourdis par le ronronnement et chuintant en lame de vent, la plénitude scintillante de la nuit ainsi éteinte et troublée.
Il reste pour ces déçus de promesses déchues (à la vie, à la mort) à briller encore en songes mort-nés et à nouveau en jeunes espoirs.
Séparés par le rempart du reflet muet des vitres fumées, se gardant à leur départ les sourires de larmes que la dignité retient parfois, les bras tendus lancent du vide qui s’accroche vainement et pourtant si fortement vers ce qui file dès lors vers d’autres bras aux sourires dont on veut croire qu’ils refusent déjà la fin en son début de la trêve de l’absence, comme une prière qui s’étendrait nonchalamment depuis toujours et à jamais. A l’instant obligé par le sifflet strident et le claquement des portières, l’échelon étroit de la longue voiture à la perspective évidente semble narguer le quai.
C’est ainsi que part le train bondé de joies, de colères et d’espoirs déçus qu’on tente de faire survivre dans un silence de politesse. Il part vers le crépuscule figé depuis le dernier retour en s’arrachant d’une moitié de vérité, qui s’abandonnera avec l’indolence furtive des nombreuses prairies insignifiantes et traversées avec ennui, pour faire place à son autre moitié aussi criante de mensonges d’origine éparpillée en gâchis que la sirène qui s’écrase sur la carcasse qui nous sert de reposoir, venue de là-bas et nous croisant, nous rappelle alors violemment.
Le train roule alors très vite comme pour rattraper les années perdues vers les mêmes étoiles qu’en gare de départ, criantes de l’inutilité d’un partage de bonheur convenu et ainsi habillé de la banalité de la futile communication savante, comme moqueuse de l’essentiel, de l’absence et du lointain.
Les larmes restées sèches s’oublient dès le bonjour devenu flétri et pourtant rare des bras tendus vers l’invisible éclaté dès lors que notre pied foule l’échelon étroit de la longue voiture qui a perdu sa perspective dans son évidence, et qui semble narguer les sourires aux temps depuis toujours et à jamais pressés…