Le volet est ciel et potence d’horizon suspendu.
Le soleil se lève sur ton visage
En mot de lumière sage
Tandis qu’il vieillit vers son au-revoir.
Le volet est ciel et potence d’horizon suspendu.
Le soleil se lève sur ton visage
En mot de lumière sage
Tandis qu’il vieillit vers son au-revoir.
Les empreintes de tes rêves deviennent lits de l’oubli.
Au réveil, le ciel est comme page blanche de poète.
Au loin, des poussières d’oiseaux survolent l’horizon déchiré des matins.
La couverture de vapeur enveloppe en mystère la colline.
Elle fait face à son reflet d’évidence par la lumière.
L’heure se donne par le soleil qu’on croirait injuste comme la chance.
Tandis que l’oubli lisse ton visage,
Le ciel se charge des larmes et des sourires de la journée.
La solitude d’un dernier verre accompagne le silence des cieux de toutes fatigues. Les ténèbres se réveillent alors.
Apparaît le visage apaisant que nous admirions jadis des amoureux exilés. Pastille des jours brûlés, elle soigne leur mal par leurs regards la caressant et qui, comme bouteille à la mer, inspirent à chacun troublé un sourire perdu tandis que lumineuse elle aspire nombres d’espoirs tenaces mais lointains.
Masque de la nuit, la paresse de son mensonge d’éclat n’est que reflet d’ardeurs. Cachant les innombrables perles de vie, la mort croissante et pleine reste figée.
Comme s’il n’allait plus y avoir de lendemains, en point final des couleurs, et puisqu’il me reste à rêver à tes côtés, la lune épouse la solitude d’un dernier verre qui accompagne le silence des cieux de toutes quiétudes.
(Photographie : Boris Sentenac, droits réservés)
Les ténèbres ne sont lit
Que pour furieux aveugles
Te faisant leur corbeau blanc.
De fils barbelés d’encre
En fraisil gris de nuit noire
Aux merveilles d’éclats de rêves,
La douceur de ton sourire
Sur ton visage est l’éclat
D’étoile sur le rêve des jours.
Mariage de la vérité
Et du rêve de tes patiences
L’éveil ressemble au sommeil.
Chaque heure voyage en train bleu
Au souffle chaud caressant
Les sommets secrets d’aimer.
Le voyage de ta beauté
Est l’ardeur de chaque flamme
Du soleil de tous nos rêves.
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(Illustration : Boris Sentenac, droits réservés)
Les larmes nettoient les tempêtes,
L’aube rouge du rêve réveille
Le mystère de la lumière.
.
Le rêve est la dictature
Que tout espoir sans luxure
Habille de grands voiles légers.
.
Le souffle éparpille par miettes
La congère d’ombres des uns
Sur l’éclat de tes jeunes heures.
.
Visage d’étincelles sur songe
La vérité apparaît
Aussi merveilleuse qu’un rêve.
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(Illustration : Boris Sentenac, droits réservés)
Les poussières de nuit s’étalent sur le tapis des rêves, éclairées par les étoiles, et rient de leur distances par nuances étalées.
Par quel vent asséché se devine en ces mystères la mort frottée sur le tapis blanc du rêve ?
Ton sourire à l’horizon fait l’expression du mensonge aux doutes criant de toutes les vérités.
Identité aspirée, fantôme tel devenir souhaité de Pinocchio, l’éclat lointain éclaire ta survie du possible.
Chant figé dans la glace du chaos comme une pierre crie l’éternité, le piège du rêve est le souvenir opaque de l’origine.
La force du visage de ton amour est le reflet des étoiles.
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(Illustration : Boris Sentenac)
A l’encre du passé se figent les ronces d’ombres en squelette d’expressions aiguisées.
Les griffures : secrets dévoilés de toutes les colères, sur ton visage de rêve sont comme chardon sous soleil.
Du paradoxe des lumières sur charbon de mots, naît l’empreinte du cauchemar au regard semblant comme le temps pétrifié.
Torpeur d’une gravure d’amour, elle n’est que poussière attendant son vent, un silence de couleurs avisées d’un seul instant brûlé.
Mais comme pour la croyance en des dieux, du fond des songes, les larmes forcent à l’espoir.
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Comme le facteur qui se morfond avec la certitude de la méconnaissance, à chaque maison avec les mains présentes en guise de boite aux lettres, d’un monde qui s’écroule avec la banalité d’un propos valorisant, l’amour est aveuglant, piquant et toxique pareil à la fumée pour le profiteur des justes douces futilités. C’est de son feu que l’on profite pourtant…
Le décor appuie la certitude du poète qu’il couche en gouttes de doutes
Les yeux fermés, comme on sent la caresse sur le visage, invisible à la conscience corrompue, rassurante et mesurée, simple mais essentielle, d’un soleil de printemps père des parfums des jardins du bonheur, l’injure des convenances se fait la forte vérité.