Le temps de l’amour


L’amour est enfant.
Il est étonnement
De nuages dans le ciel
Sans aucune infecte stupeur
D’une pluie résignant au foyer.
De l’âtre, rien n’exige la chaleur,
Des rues, rien n’exige de parapluie
Tous les lieux s’écoulent ou s’illuminent
Toujours légers et vaporeux
En source fraîche d’enfance
Avant que pour le monde
L’amour ne soit pluie.

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