Perdu dans le regard béant du miroir qui parle comme ton reproche d’aujourd’hui sur tes chants d’hier que j’ai accompagnés,
Pour jouer, nous sommes devenus reflet muet de nous-même : identiques et étrangers faisant du réel comme de notre image notre véritable prison aux murs colorés de bonne conscience.
La promesse du silence, celle qui a tous les mots, est bâillonnée. L’interdit d’aujourd’hui était la lumière d’hier.
Me ramenant d’aussi loin que possible, le coiffeur me demande alors : « c’est assez court ? On peut aller plus loin ».
Statique sur mon fauteuil, je sais…