Souvenir à assassiner


Le regard aguerri par la vie est comme un fusil dressé vers la poussière de la paix. Il tire en silence dans le fracas de l’ignorance. Les rêves livides filent alors dans l’oubli d’un souvenir à venir, dans l’ombre du secret trahi : dans la lumière du déni de l’enfance.
Le malheur est le mépris de l’heure dans son uniforme sonore de trois mille six cents virgules grises, lues et qui se répètent inlassablement au crépuscule du rêve pourtant retenu.

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