Photographie : Marion Gay, tous droits réservés
Face aux montagnes, fruits des batailles des terres,
Je vois qu’elles n’ont pas le vertige des remparts
Des gloires d’un monde qui suspendent le temps.
La lumière sur les poussières étouffantes
Couvrant l’or des hommes est incertain langage
Tandis que la voix du vent érode en écho
L’éternité imposée en sens endormi.
Dans le village, qui a lui aussi le temps
Sans en avoir jamais à perdre pour autant
Sous les flèches de toits, ce qui ne se dit se vit
Et le rempart de l’horizon se franchit.
Demain existe en chaque jour invisible.