Un matin au café


Un nouveau soleil

Embrase les couleurs

Qui s’étirent en s’éveillant

De leur ombre étalée

Comme un souvenir

Nocturne de mes rêves

Pareil à ceux d’un nuage.

 

La lune en pierre blanche,

En vie par mon regard

Hier endormi trop tard,

A scruté en patience

Et en son silence,

Tel l’oubli de promesses,

L’extase de mes mirages.

 

 

En réminiscence,

Par son éclat blafard

De l’effroi d’un autre jour

Qui reste à revenir,

La voici noyée

En galaxie de mousse,

D’un café de bavardages.

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