De tes prières


De l’espoir il ne te reste que de la poussière d’étoiles
Et la toile de nuit à découper pour porter le deuil
En respect à tes aspirations devenues souvenirs.

Pourtant, semblant cligner des yeux comme aveuglées
Par nos lumières hystériques, pareilles à celles des appels des rues,
Les étoiles brillent sans que personne n’ait à dessiner le ciel.

Si dieu était homme, venues des rivières du ciel,
Il n’aurait pour tes prières tentaculaires comme tes racines,
Que d’improbables larmes de rires.

Ne parlant jamais d’amour au conditionnel,
Déjà depuis autant de jours passés qu’il y a d’étoiles,
Dans tous les cieux, il fait silence.

13 réflexions sur “De tes prières

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