De la colère sourde s’échappe un rien laissant un tout s’accumuler jusqu’à saturation de l’entonnoir de nos pleurs qui se font cris en force de hache.
Fruit de la brûlure d’un soleil qui frappe le déserté de l’eau jusqu’à la pluie retardataire de soulagements que trop partiellement efficaces, la colère, parfois, voudrait s’échapper pour tendre la main à la tristesse, pareille à un corbeau qui tourne inlassablement autour d’un cyprès sur lequel il ne peut y poser que son regard, en satisfait criard par son chant déjà imprégné de l’abus, sous l’astre du jour en réverbération d’ennui lié à nos échecs éternels.
Le cri tente alors de couper l’immortel revêtu de la lumière en implorations de douleurs tranchantes.
S’en suit du désordre inutile, en guise de pluie salvatrice, les larmes qui ne sèchent jamais et qui s’écoulent comme mirages de rivière en désert.
Inspiré par Careful with that axe Eugene des Pink Floyd
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