Il semble que le chêne passe les saisons passif et patient.
De tige à meuble on ne le soupçonne de rien comme l’invisible qu’il caresse.
On est souvent trompé par le mensonge des cyprès tels gardiens des morts comme l’ennui dans les carrés murés de ce qui n’est pas mais qui sera. Alors, parfois et par hasard, on s’étonne de l’hiver ou du printemps en aussi peu de temps qu’il faut pour oublier un rêve.
Pour chacun pourtant, pour devenir, le futur ne doit jamais s’endormir patiemment sur le lit du présent.