Au long des treize rondes blanches


La tombe de l’Interdit, couverte et drapée des rêves et des heures tardives des éclaboussures de soleil asséchées, au poids alourdi par le népenthès qui s’écoule dans la confiance qu’augure le dernier effort de confort tandis que le visage, comme on parle à Dieu, offre son sourire à l’horizon du songe, encore inconnu et certainement déjà oublié, qui trompe la pénombre et qui se moque des étoiles et de la mort avec l’arrogance silencieuse et nécessaire pour la quiétude de la virgule chaude et moelleuse, accueille notre certitude déjà endormie du lendemain en caresse bourgeoise habillée d’ennuis qui, tout au long des treize rondes blanches, s’écoulent le jour en nuit.

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